Glossaire
Le principe de l’équivalence fiscale implique que les bénéficiaires d’une prestation puissent décider de cette prestation et qu’ils en supportent aussi les coûts. Le principe de l’équivalence et celui de la subsidiarité ont été déterminants pour la péréquation financière nationale.
Aux termes de l’art. 5 al. 3 PFCC, chaque canton à fort potentiel de ressources verse, par habitant, un pourcentage uniforme de la différence entre ses propres ressources et la moyenne suisse. Le taux du prélèvement est le pourcentage uniforme que les cantons contributeurs versent par habitant sur leurs ressources fiscales standardisées qui dépassent la moyenne suisse. Entre 2008 et 2011, le taux d'écrêtage moyen était de 19.3%. Par la suite, il s’est continuellement apprécié pour atteindre les 20.5% en 2017.
L’assiette fiscale agrégée (AFA) prend en compte la totalité des revenus et de la fortune imposable des personnes physiques, ainsi que les bénéfices imposables des personnes morales et les répartitions fiscales. L’AFA sert à déterminer le potentiel de ressources, respectivement l’indice des ressources (art. 1 OPFCC).
L’année de calcul précède de quatre à six ans l’année de référence. L’AFA est fixée pour chaque année de calcul.
Loi fédérale sur la péréquation financière et la compensation des charges (RS 613.2). Les principes de la péréquation financière au sens strict conformément à l’art. 135 de la Constitution fédérale sont concrétisés dans cette loi du 3 octobre 2003, en vigueur dès l’année 2008.
Ordonnance sur la péréquation financière et la compensation des charges (RS 613.21).
La compensation des cas de rigueur doit faciliter le passage à la nouvelle péréquation financière pour les cantons dont la situation est péjorée par la mise en place du nouveau système. Durant une période transitoire, ces cantons bénéficient d’une contribution supplémentaire au titre de la compensation des cas de rigueur. Constante jusqu’en 2015, cette contribution diminuera ensuite chaque année de 5 pourcent du montant initial et disparaîtra en 2036. En 2008, la somme consacrée au fonds de compensation était de 366 millions de francs, dont les deux tiers financés par la Confédération et un tiers par les cantons. Lorsqu’un canton passe dans la catégorie des cantons à fort potentiel de ressources, il perd son droit à la contribution pour cas de rigueur (art. 19 PFCC).
A l’expiration d’une concession hydraulique, en général après 80 ans, la centrale hydraulique revient à la communauté concédante. La commune a la possibilité de reprendre gratuitement la partie des installations en contact avec l’eau et moyennant un „modeste dédommagement“ celle des installations „au sec“ (loi fédérale sur l’utilisation des forces hydrauliques, art. 67).
Compensation à charge des cantons débiteurs en faveur des cantons universitaires pour les coûts de formation, conformément à l’accord intercantonal. Les forfaits par étudiant sont classés en trois groupes de faculté.
La Confédération octroie une compensation financière aux cantons qui doivent faire face à des charges excessives dues à des facteurs géo-topographiques ou socio-démographiques.
La péréquation financière nationale (RPT) régit les relations financières entre la Confédération et les cantons. Elle comprend la répartition des tâches publiques entre la Confédération et les cantons et la redistribution des moyens financiers (péréquation financière au sens strict). L’autonomie financière de chaque canton pris individuellement devrait être renforcée grâce à la péréquation financière; en particulier les différences de capacité financière entre les cantons devraient être réduites et tous les cantons pourvus de moyens financiers suffisants pour leur permettre d’assurer les tâches publiques.
L’année de référence du potentiel de ressources est l’année pour laquelle le calcul de la péréquation des ressources est effectué. Le potentiel de ressources de l’année de référence correspond à la moyenne de l’AFA de trois années successives (années de calcul). Les années de calcul sont antérieures de trois à quatre ans par rapport à l’année de référence. Exemple: les paiements compensatoires pour l’année de référence 2018 sont fondés sur les années de calcul 2012-2014.
La péréquation des ressources permet aux cantons qui disposent d’un potentiel de ressources inférieur à la moyenne d’obtenir des moyens financiers de la Confédération (péréquation financière verticale) et des cantons à fort portentiel de ressources (péréquation financière horizontale). La péréquation financière horizontale se monte, comme le prévoit la Constitution fédérale, à au moins deux tiers et au plus à 80 pourcent de la péréquation verticale.
L’indice des ressources est déterminé par le potentiel de ressources. Le potentiel de ressources par habitant/e est fixé par rapport aux ressources totales suisses. Un indice des ressources de 100 correspond aux ressources suisses. Les cantons dont l’indice des ressources dépasse 100 sont à fort potentiel de ressources et ceux dont l’indice est inférieur à 100, sont des cantons à faible potentiel de ressources et de ce fait des cantons bénéficiaires du système.
Le potentiel de ressources reflète la capacité économique d’un canton et il est déterminé par la valeur créée et fiscalement exploitable du canton. Il prend en compte les éléments suivants :
- Revenus imposables des personnes physiques
- Fortune des personnes physiques
- Bénéfices imposables des personnes morales
- Répartitions fiscales
Les cantons dont l’indice des ressources est inférieur à 100 points sont réputés cantons à faible potentiel de ressources et obtiennent des moyens financiers au titre de la péréquation financière.
Les cantons dont l’indice des ressources dépasse 100 points sont réputés cantons à fort potentiel de ressources et doivent s’acquitter de contributions à la péréquation financière.
Dans le système de la péréquation financière en vigueur, d’importantes variations dans un canton entraînent de fortes hausses ou baisses de la contribution des autres cantons. Il peut en résulter une responsabilité solidaire entre cantons payeurs, respectivement entre cantons preneurs:
- Responsabilité solidaire des cantons payeurs: les cantons à fort potentiel de ressources sont solidairement responsables de la contribution qu’ils doivent verser à la péréquation horizontale des ressources. Si un canton payeur perd une importante part de son potentiel de ressources, les autres cantons à fort potentiel de ressources doivent à tout le moins pour la période de paiement en cours verser une contribution plus importante.
- Responsabilité solidaire des cantons preneurs: les cantons à faible potentiel de ressources se partagent solidairement les contributions de la péréquation financière. Une baisse significative de l’indice des ressources dans un canton preneur entraîne une diminution des montants alloués aux autres cantons preneurs.
Les recettes fiscales standardisées (potentiel fiscal) correspondent au rendement théorique d’un canton. Le potentiel fiscal résulte de l’application à tous les cantons d’un taux de prélèvement en pourcents uniforme calculé sur le potentiel de ressources (taux fiscal standardisé). Outre les recettes fiscales des cantons, il comprend aussi les parts des cantons aux recettes de l’impôt fédéral direct.
Le taux fiscal standardisé correspond au rapport entre les recettes fiscales standardisées et le potentiel de ressources de la Suisse. Le taux fiscal est établi chaque année et publié dans l’annexe 1, sous chiffre 2 Recettes fiscales standardisées suisses. En 2018, il était de 26,3 pourcents.
L’exploitation du potentiel fiscal indique en pourcents quelle substance fiscale peut être générée à partir du potentiel de ressources. Les cantons génèrent moins de recettes fiscales sur le potentiel de ressources des bénéfices des personnes morales que sur celui des revenus des personnes physiques. Dans le cadre de l’application en vigueur de la RPT, on considère qu’un „franc de bénéfice“ équivaut à un „franc d’impôt sur le revenu“.
Conformément au principe de subsidiarité, les tâches de l’Etat ne doivent être déléguées à une autorité supérieure (par exemple des cantons à la Confédération), que si l’autorité supérieure peut effectuer ces tâches de manière plus adéquate et plus efficace. Avec le principe d’équivalence, le principe de la subsidiarité constitue un des principes fondamentaux de la péréquation financière nationale.
Les redevances hydrauliques sont des redevances publiques pour l’usage spécial des eaux découlant d’une concession. La Confédération exerce la haute surveillance sur l’utilisation des forces hydrauliques des cours d’eau publics ou privés (loi sur les forces hydrauliques, LFH, art. 1).
Le rapport sur l’évaluation de l’efficacité analyse les effets de la péréquation financière. Tous les quatre ans, le Conseil fédéral établit un tel rapport à l’attention de l’Assemblée fédérale. Ce rapport analyse les effets de la péréquation financière et vérifie si les buts de la RPT ont été atteints durant la période contrôlée. Il fixe la base pour la dotation des fonds de compensation pour la prochaine période de financement.
Mit dem Faktor Alpha werden die Vermögen der natürlichen Personen in der aggregierten Steuerbemessungsgrundlage erfasst. Die Vermögen werden deutlich tiefer besteuert als die Einkommen, was mit dem Faktor Alpha im Ressourcenpotenzial berücksichtigt wird. 2016-2019 beträgt der Alpha-Faktor 1,5%, d.h. 1,5% der Reinvermögen fliessen ins Ressourcenpotenzial ein. Der so ermittelte Vermögensbestandteil beträgt rund 10% des Ressourcenpotenzials.
Gemäss geltender Regelung basiert die Berechnung des Alpha-Faktors auf der Vermögensrendite, welche auf der Basis eines Zwanzigjahresdurchschnittes der Wertsteigerung auf den Aktien und Immobilien berechnet wird.
Im dritten Wirksamkeitsbericht 2016-2019 schlägt der Bundesrat eine neue Berechnungsmethode vor. Demnach soll der Alpha-Faktor jährlich aufgrund der steuerlichen Ausschöpfung der Vermögen in Relation zur steuerlichen Ausschöpfung der Einkommen der natürlichen Personen ermittelt werden. Aufgrund dieser Methode resultiert für 2016-2018 ebenfalls ein Faktor von 1,5%.
Die Gewinne der juristischen Personen mit Sonderstatus werden mit dem Faktor Beta im Ressourcenpotenzial gewichtet. Grund dafür ist die tiefere Besteuerung der besonders mobilen Gesellschaften.
Für die Holdinggesellschaften, Domizil- und die gemischten Gesellschaften wird je ein Beta-Faktor berechnet. 2016 betragen diese 2,6%, 11,3% bzw. 12,3%.
Mit dem Faktor Gamma werden die Bruttoeinkommen der quellenbesteuerten Personen in eine mit dem steuerbaren Einkommen der ordentlich veranlagten natürlichen Personen vergleichbare Grösse umgerechnet.
Die Bruttolöhne der Grenzgängerinnen und Grenzgänger werden zusätzlich zum Faktor Gamma (seit Referenzjahr 2016) mit dem Delta-Faktor von 0,75 in der aggregierten Steuerbemessungsgrundlage gewichtet.
Mit der Steuervorlage 17 sollen die kantonalen Steuerstatus abgeschafft werden, so dass nicht mehr zwischen mobilen und weniger mobilen Gesellschaften unterschieden werden kann. Als Ersatz sollen alle Gewinne der juristischen Personen mit einem reduzierten Gewicht (Zeta-Faktor) in der aggregierten Steuerbemessungsgrundlage berücksichtigt werden, um der reduzierten steuerlichen Ausschöpfbarkeit der Gewinne der juristischen Personen im Vergleich zu den Einkommen der natürlichen Personen Rechnung zu tragen.
Der Zeta-Faktor entspricht dem Quotient zwischen der steuerlichen Ausschöpfung der Gewinne der juristischen Personen und der steuerlichen Ausschöpfung der Einkommen der natürlichen Personen.
Gemäss Botschaft zur Steuervorlage 17 bzw. Art. 3 Abs. 3 FiLaG wird zwischen den Gewinnen aus Patenten und vergleichbarer Rechte gemäss Art. 24b (neu gemäss SV 17) des Bundesgesetzes über die Harmonisierung der direkten Steuern (Faktor Zeta-2) und der übrigen Gewinne (Faktor Zeta-1) unterschieden.